Ils porteront la Flamme olympique à Saint-Étienne !

Publié le 03/05/2024

week-end de festivités olympiques

Samedi 22 juin, la Flamme olympique sera de passage dans les rues de Saint-Étienne !
Plus de 40 porteurs se relaieront sur ce parcours de 8km partant du Planétarium et s’achevant au stade Geoffroy-Guichard.
Voici les portraits de 4 d’entre eux, sélectionnés par la Ville de Saint-Étienne.

Damani DenebeleDamani Dembele, champion de breakdance

« Je danse depuis que je suis dans le ventre de ma mère ! » Né de parents artistes danseurs, Damani Dembele a été initié à la capoeira dès l’âge de 3 ans, à la MJC des Tilleuls. Deux ans plus tard, il découvrait la breakdance.

Dès lors, sa passion ne l’a jamais quitté : depuis 15 ans, le jeune Stéphanois enchaîne, avec le collectif Melting Force, entraînements, battles, compétitions (et podiums !). Sans relâche.

Si une grave blessure l’a empêché de prendre part aux qualifications pour les Jeux, il participera tout de même aux Jeux de manière symbolique.

Le 22 juin, il portera la Flamme olympique dans les rues de Saint-Étienne. « C’est une fierté et un honneur pour moi de pouvoir participer ainsi à cet événement unique », souligne le champion du monde junior 2015.

Et ce d’autant plus que la breakdance fait ses premiers pas en tant que nouvelle discipline olympique. « Que notre sport soit aux JO, c’est incroyable. L’évolution est folle, quand on sait que c’est un art qui est né dans la rue et dans les halls d’immeubles… »
Une raison de plus de suivre de près cette édition 2024 ? Sa petite sœur, Sya, également championne de danse, est encore en lice pour y participer !

 

 

Justine MontagneJustine Montagne, étudiante

Future ingénieure, Justine Montagne est étudiante en deuxième année à l’École des Mines de Saint-Étienne. « J’ai hâte de porter la Flamme olympique dans les rues stéphanoises, s’enthousiasme la jeune femme de 21 ans. J’adore les Jeux Olympiques depuis toute petite ! Ils ne sont pas qu’une compétition sportive, mais un événement qui réunit le monde entier et porte un message de paix. »

Elle a été sélectionnée parmi d’autres candidates de son école pour incarner ce rôle ô combien symbolique.
Pourquoi avoir candidaté ? « D’une part, parce que le sport a toujours été une part importante de ma vie (danse classique, volley-ball, randonnée, ski…). Et d’autre part parce que je savais que ce serait une belle expérience et que je voulais représenter mon école dans cet événement planétaire. »

Nul doute que cette néo-Stéphanoise, originaire de région parisienne mais « se sentant super bien à Saint-Étienne », incarnera fièrement les couleurs de son école et de sa ville d’adoption le 22 juin.

 

 

 

 

Zed Yun PavarottiZed Yun Pavarotti, artiste

Rappeur, chanteur, auteur, compositeur, interprète… À 27 ans, Zed Yun Pavarotti a déjà une multitude de casquettes.

Dans quelques mois, il pourra en ajouter une supplémentaire à sa collection : porteur de Flamme olympique !

« Quand on m’a fait cette proposition, je n’ai pas hésité une seule seconde, explique le jeune artiste stéphanois, qui partage aujourd’hui sa vie entre scènes et studios d’enregistrement. Porter la Flamme à Saint-Étienne, ma ville natale, c’est un symbole très fort pour moi. Je ne l’aurais pas fait ailleurs. »
Sportif depuis l’enfance – il a beaucoup pratiqué natation et boxe anglaise – Zed Yun Pavarotti a grandi dans le quartier de Tarentaize, avant de déménager à Solaure. Il a toujours suivi les Jeux Olympiques, des exploits de Laure Manaudou et Michael Phelps à ceux de Tony Yoka.

« Mais les JO sont aussi un événement particulier pour moi parce qu’ils ont, au fil de l’Histoire, joué à plusieurs reprises un rôle important, contre le racisme notamment. »

Bref, porter la Flamme le 22 juin sera tout sauf anodin pour Zed Yun : « Ce sera un moment chargé d’émotions et je sais que, plus tard, j’en parlerai à mes enfants et petits-enfants ! »

 

 

Paula Dos SantosPaula Dos Santos, sportive

Une combattante, une guerrière… Les superlatifs ne manquent pas pour décrire Paula Dos Santos !


Atteinte d’une sclérose latérale amyotrophique (SLA), plus connue sous le nom de maladie de Charcot, elle portera la Flamme avec fierté.

« C’est un honneur pour moi, qui suis handicapée, de pouvoir porter la Flamme olympique pour Saint-Étienne et pour tous les malades. Jamais je n’aurais imaginé cela », explique-t-elle.


À 43 ans, Paula Dos Santos est restée sportive malgré la SLA, cette « bombe qui a détruit (sa) vie », la rend « prisonnière de son propre corps » mais lui a également appris « la patience et la persévérance ». Elle participe depuis quelques années, en joëlette (fauteuil tout terrain monoroue), à de nombreuses courses et vient même de boucler le Marathon de Paris… excusez du peu !


« Ça me fait me sentir vivante ! C’est à chaque fois énormément d’émotion de participer à ces courses, même si cela génère aussi du stress. Mais je reçois beaucoup de soutien. »